viernes, 20 de marzo de 2009
Brassens: Las pasantes (Les passantes)
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
(La letra pertenece al poeta Antoine Pol)
Suscribirse a:
Enviar comentarios (Atom)
Querido Carlos, nada más un saludo, porque me llenó de nostalgia que tu esfuerzo por popularizar a nuestro tan entrañable Brassens quedara sin eco.
ResponderEliminarah... y el señor de pelo plateado, tan serio, que de vez en cuando aparece en el fondo, es el tan querido Pierre Louki, otro autor de tantas canciones tan deliciosas... La última vez que vi a Pierre Louki en concierto, éramos 4 o 5, nada más, pero en el fondo había un señor que llegó tarde, se sentó, y sólo cuando terminó el espectáculo nos dimos cuenta de que era Raymond Devos...
ResponderEliminarQuerido Thierry: Pues me parece que vendrá luego más gente a oirlo. Toma mucho tiempo. Pero es lo que ha ocurrido con Barbara.
ResponderEliminarUn abrazo y muchas gracias.